L’Eglise

D’origine romane, l’église, entourée d’un cimetière a un curieux clocher porté par des mâchicoulis et des montants en pierres de grison qui en font l’un des plus singuliers de la région.

Peut-être s’agit-il d’un clocher mur ancien auquel on a substitué plus tard une plate-forme portée par ces mâchicoulis ?
Devant la porte d’entrée, un petit édifice appelé caquetoire permet aux fidèles de se retrouver pour parler.

A l’intérieur de l’église, le mobilier date du 18e siècle et du 19e siècle :

un maître-autel en marbre et son retable en bois peint en gris (18è) – un retable de St Joseph (fin 18è ou début 19è) en bois peint
un retable de l’autel de la vierge Marie (19e siècle)
des fonts baptismaux en marbre veiné de rouge (19è)
un banc d’oeuvre en bois ciré (18è)
une banquette des chantres en bois ciré garni de velours
des tableaux : celui de l’Assomption de la Vierge Marie peint par Octave Hauser en 1839 et celui de l’Annonciation (18è)
Les vitraux datent de 1 874.
l’église et l’éclipse

Un peu d’histoire:

La paroisse constituée au 13e siècle dépendait du doyenné de Courville. Le patron de l’église, Luperche ou Luperchius a donné son nom au village. Il faut remonter au 4è siècle pour retrouver la trace de ce saint : A cette époque, Dacius, gouverneur de la partie de l’Espagne qui comprend la Catalogne, l’Aragon et le royaume de Valence, était l’un des plus cruels ministres de la persécution : excité par les empereurs Dioclétien et Maximilien, il fit exécuter dans la ville de Saragosse dix-huit confesseurs de Jésus Christ. En leur honneur, le poète Prudence écrivit des hymnes et parmi ces Confesseurs, un certain Luperche martyr devint patron de notre église.